Le dico
Occurrence d'un évènement improbable, (aucun rapport, aucune causalité) avec ce que vit la personne mais qui, pour celle-ci a un sens (émotionnel et non mental) particulier - Elle seule peut exprimer ce sens. Parfois ce sens apparaitra quelques heures ou peu de temps après.
Ordre régissant les rapports entre l'homme (microcosme) et le monde (macrocosme) le monde intérieur (sujet) et le monde extérieur (objet) en tant qu'il est psychoïde. Le principe de cet ordre est l'enchainement non pas selon la causalité mais selon le sens. Considérés du point de vue de la causalité les phénomènes de synchronicité relèvent en effet du hasard mais ils apparaissent comme des "coïncidences signifiantes" dont la probabilité statistique est très faible. Jung étudia de tels phénomènes tout au long de sa vie mais c'est en 1952 seulement qu'il a publié sur eux un texte théorique qui en définit l'épistémologie. Il suggère que le principe de synchronicité pourrait régir l'univers non spatio-temporel de l'inconscient (ou plutot du transconscient) parallèlement au principe de la causalité qui ordonne l'univers spatio-temporel de la conscience.
Extrait "Les Sept Sermons aux Morts -de Plétome à L'étoile" - Carl Gustav Jung
Terme choisi par Jung par référence expresse à la notion indienne d'âtman (='soi-même') pour désigner le centre permanent de la personnalité. Le soi est l'archétype central autour duquel les autres archétypes semblent organisés comme en une procession circumambulatoire. Il est le point infime au milieu du cercle ouroborique en même temps que la circonférence englobante de ce cercle.Terme ou but de l'individuation il est une conjontion d'opposés (coniunctio) lieu où le sujet cesse d'être déchiré par les contradictions de l'existence empririque.
Extrait "Les Sept Sermons aux Morts -de Plétome à L'étoile" - Carl Gustav Jung
En faisant l’expérience des projections et en s’identifiant à nos parents et/ou certains membres de notre arbre généalogique ou personnes proches nous installons inconsciemment un système de comportement répétitifs ou de contre scenarii.
Depuis notre conception nous sommes l’objet des projections de notre famille : nous avons pu être désiré ou non attendu comme garçon ou fille fantasmé rêvé à propos de notre physique (des si beaux yeux de la grand-mère) de notre caractère (comme le grand-oncle qui réussit dans tout) ou de nos qualités avant notre naissance. Au début nous sommes avant tout un enfant imaginaire. A notre naissance on nous donne un ou plusieurs prénoms et un nom de famille. En grandissant nous sommes définis et étiquettés selon nos caractéristiques physiques sexuelles émotionnelles et intellectuelles en relation avec les membres de notre arbre généalogique et par comparaison avec nos éventuels frères sœurs cousins et cousines.
Littéralement : "masque". L'archétype de la relation entre le moi et le monde extérieur. Fonction de socialisation l'ensemble des comportements par lesquels le sujet s'adapte à toutes situations d'extraversion par opposition à animus/anima facteurs de l'adaptation au monde intérieur. La persona est nécessaire seule l'identification avec elle est un mal car elle enferme le sujet dans l'unilatéralité et empêche la mise en oeuvre de la fonction transcendante.
Extrait "Les Sept Sermons aux Morts -de Plétome à L'etoile" - Carl Gustav Jung
Le Serpent qui se mort la queue est le symbole de toute totalité que celle-ci soit primitive (pré-consciente) ou ultime réalisée. Il est un symbole privilégié de l'inconscient collectif dont tout procède. La qualification d'ouroborique exprime en même temps le caractètre menaçant de l'inconscient les dangers d'autisme d'autarcie régressive.
Extrait "Les Sept Sermons aux Morts -de Plétome à L'étoile" - Carl Gustav Jung
Le mouvement psychique par lequel le sujet accède à ce qu'il est de toute éternité. Le devenir-soi. L'individuation consiste en l'intégration des contenus de l'inconscient collectif à la conscience individuelle par le jeu de la fonction transcendante. Elle résulte d'une alternance d'extraversion et d'introversion - l'une et l'autre mettant le sujet en contact avec les objets de l'inconscient - et coïncide en fait avec la centroversion. L'individuation "n'exclut pas le monde mais l'inclut". Ni individualiste ni solipsisme l'individuation rend l'être individué plus solidaire du monde et d'autrui. Elle le libère de la conscience collective tout en le rendant plus accessible à l'insconscient collectif.
Extrait "Les Sept Sermons aux Morts -de Plétome à L'etoile" - Carl Gustav Jung
Ensemble des contenus psychiques qui ne sont pas conscients soit qu'ils soient redevenus inconscients (càd refoulés formant alors l'inconscient personnel) soit qu'ils n'aient pas encore accédé à la conscience à laquelle ils n'accèderont peut-être jamais. Ces derniers contenus de l'inconscient sont dits collectifs. Ils constituent la source d'un ensemble de réprésentations (archétypes) communes à l'humanité entière ou parfois plus spécifiquement à certains groupes humains. L'inconscient collectif est autonome par rapport à la conscience qu'il informe de ses contenus. Contrairement à Freud Jung souligne qu'aussi bien dans l'ontogénèse que dans la phylogénèse c'est l'inconscient qui est premier et non pas la conscience.
Extrait "Les Sept Sermons aux Morts -de Plétome à L'etoile" - Carl Gustav Jung
Pendant notre croissance nous nous identifions à nos parents. Ces géants sont le monde la vérité et la réalité pour les petits êtres que nous sommes. Nous les imitons et nous apprenons d’eux ce que signifie être un adulte un homme ou une femme un couple et enfin une famille.
A travers eux nous découvrons ce qu’est la vie. La Vie par leur filtre leur vécu. Et pas la nôtre exclusivement.
Nos parents nous élèvent en fonction de la manière dont eux-mêmes ont été élevés. Pour nous comprendre il est important de connaître la relation qu’ils ont avec leurs propres parents et grands-parents. Même si nous n’avons jamais connu nos grands-parents ils tiennent une grande place dans notre histoire. Quand ils sont encore en vie ils sont une source importante d’identifications.
Les archétypes sont des facteurs transcendantaux de structuration du psychisme collectif et individuel (et de l'univers psychoïde) sur le plan de la représentation et du comportement. Ils sont des données inconscientes transcendantes par rapport à la conscience les structures universelles de l'inconscient collectif qui se manifestent dans la conscience par des images et des comportements différenciés ; Jung les a définis par analogie avec l'instinct animal comme des "patterns of behaviour" schèmes de comportement. Il les a comparés aussi au principe formel qui dans le monde minéral ordonne les ions et les molécules en cristaux. Les archétypes ne sont pas seulement des facteurs de structuration mais aussi des foyers de concentration et de rayonnement de l'énergie psychique (libido).
Extrait 'Les Sept Sermons aux Morts -de Plétome à L'etoile" - Carl Gustav Jung
Ils définissent l'image inconsciente de l'autre sexe qu'un individu porte en lui : animus l'imago masculine dans la psyché féminine ; anima l'imago féminine dans la psyché masculine. Ce doublet d'archétypes est au fondement de la conception jungienne de l'androgynie psychique essentielle de l'être humain. Le choix des termes ; animus (=logikon "esprit" au sens de souffle siège de la pensée) et anima (=alogon "l'âme" au sens de souffle siège de l'affectivité) est significatif. Ce sont deux souffles différents et complémentaires comme les principes solaire et lunaire.
Animus et anima mettent l'homme et la femme en relation avec leur psychisme inconscient c'est-à-dire pour l'une avec son Logos pour l'autre avec son Eros.
Extrait "Les Sept Sermons aux Morts -de Plétome à L'etoile" - Carl Gustav Jung